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Je suis rentrée en contact par le biais de mes rêves ​avec un grand-père défunt que je n’ai jamais connu à l’âge de 4 ans et demi, et ce jusque l'âge de 18 ans.
Elevée dans une famille pleine d’amour, je rêvais d’être psychologue pour enfants ou d’aider les handicapés mais malheureusement, vers 12 ans environ, tous mes espoirs tombèrent à l'eau : j'appris que je souffrais d'épilepsie. Ma vie allait être jallonnée de souffrance et d'humiliation ... Néanmoins, je tiens grâce à ma foi, je n’accepte pas ma maladie. Je me sens accompagnée et je sais que je guérirai.

Je vais bien sûr d’hôpital en hôpital afin de trouver le remède miracle et à chaque fois, le neurochirurgien qui s’avance vers moi aura le visage de mon grand père Paul, il m’appelera « ma grande cocotte » comme dans chacun de mes rêves et surtout, il aura les mêmes traits physiques que mon grand-père.
A cette époque-là, je ne comprends bien sûr absolument rien mais je sais que je vais guérir car chacun de ces docteurs qui ressemblent à mon grand père me le confirment à chaque fois.

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Depuis l'âge de 18 ans, j’ai toujours été passionnée par la cartomancie, et même au "Printemps", là où je travaillais sur Poitiers, il m’arrivait souvent de faire une coupe à mes collègues quand nous avions ¼ d’heure de pause : tout s’avérait juste et c’est ainsi qu’elles arrivaient à la maison pour que je leur fasse un jeu complet.
A cet âge-là également, je m'intéressais fortement à la voyance et à la médiumnité : j'ai ainsi commencé à fréquenter les salles pour y rencontrer entre autres Patrick Lannaud, Jeanne Morrannier et surtout Michèle Riffard, qui me dira un jour en pleine salle :
« Eh toi, la ptiote, mais qu’est-ce que tu attends ? T’as un don, et un vrai ! Plus tard, tu guériras et tu feras comme moi ». Bien sûr, à cette époque-là, je n’y croyais pas.


Le temps passa et mon souhait le plus cher fut exaucé car j'eus la chance de mettre au monde deux beaux enfants (chose qui normalement était impossible avec ma maladie) et surtout, après la naissance du second, je ne fis plus aucune crise. J'étais guérie ! Souhaitant me consacrer entièrement à eux, j’ai définitivement rangé mes jeux. A cette époque, j’ai 36 ans.
Pourtant, Je me sens très seule : mon mari, officier dans la Marine, n’étant pratiquement jamais à la maison, je décide subitement de prendre des cours de danse. Sans savoir, à mon grand étonnement, que l'on n'allait pas me lâcher de sitôt...

Un jour, mon professeur de danse vint vers moi pour me dire : « ​Pardon Madame, c’est bien vous Josiane Vincent ? J’ai un certain Paul qui aimerait vous parler, un grand-père je crois ». Interloquée Ã´ combien, je lui répondis : Â« Mais enfin, Monsieur, comment pouvez-vous connaître le prénom de mon grand père défunt ? ". Â« Je suis médium, Madame, et votre grand-père passe par mon canal. Permettez-moi de vous dire la suite : « Bonjour ma cocotte ! T’es-tu seulement demandée pourquoi tu étais guérie ? Je vais te le dire : une grande mission t’attend. Pourquoi as-tu rangé tes jeux ce matin dans le tiroir ? (je m'en souviendrai toute ma vie) Tu vas devoir les reprendre car tu auras à soulager beaucoup de détresses et beaucoup de cÅ“urs malheureux. Fais-moi plaisir, avances ».
Le lendemain, j’avais déjà ma première cliente et à peine fut-elle assise en face de moi, que ma bouche se mît à parler toute seule. Le jeu de cartes ne fut pas sorti de l’étui.


Ainsi, de fil en aiguille, malgré un divorce long et difficile, à chaque fois que j’allais quelque part, à un apéritif, au restaurant, j’avais toujours des messages à distribuer à toute vitesse aux gens… J'étais voyante et je recevais dans mon cabinet. Mais ce n’est pas pour autant que j’avais confiance en moi.

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​​Mais un jour, suite bien sûr à des rencontres fortuites, certaines personnes m'ont convaincue d'assister à une prestation en salle, à Poitiers, à l’association Passerive. La médium qui s’y trouvait, Véronique Adnot, vint directement vers moi, pour me dire : « Mais Madame, qu’est ce que vous faîtes là ? Bientôt vous ferez comme moi, avec un micro à la main ». Deux mois passèrent, nouvelle prestation avec Florence Hubert, qui me dit avoir entendu parler de moi et m'invita au soir à un apéritif organisé par une de ses amies.  Là encore, pourtant intimidée par la renommée de cette dame, je me mis, comme à mon habitude, Ã  délivrer spontanément des messages à chacune des personnes présentes. A ce moment précis, Florence Hubert me regarda et voilà ce qu’elle me dit : Â« Tu parles toujours comme ça et continuellement ? ». « Ben, je ne sais pas, ça vient naturellement. » « Eh bien moi, je vais te dire quelque chose : tu es médium et tu ne le sais pas ». C’est là, qu’elle alla chercher une photo de son grand-père : c’était la première photo d’entité que je touchais. Le moment qui suivit était magique : ce n'était plus moi qui parlait, tout ce que je disais s'avérait vrai mais je me demandais si je n'étais pas folle ! Deux mois après, je me retrouvais derrière une table, à l’association Passerive de Poitiers, avec pour marraine, Florence Hubert, que je ne remercierai jamais assez d'ailleurs.


Quand je pars aujourd’hui aider les personnes en deuil, c’est comme si je faisais un pèlerinage. Quand je suis reliée à nos disparus, quand je suis en état de grâce, mon énergie n’est plus la mienne, je suis dans l’amour, j’ai l’impression de passer du 110 au 220 Volts…
Et surtout, j’ai l’impression d’exister vraiment. Cela me revalorise, moi qui ai tant souffert.
Pouvoir aider les autres est pour moi une question de survie. Et c’est vraiment, croyez-moi, une mission. Dans ma vie, pour être derrière cette table, j’ai dû dépasser tous les stades de souffrance. J’ai tout transcendé, dans un unique but : me reconstruire, pour me permettre de réapprendre aux autres qu’ils ont eux aussi une belle lumière en eux, pour leur permettre d’avancer vers eux-même, pour leur apprendre que là où il y a un problème, il y a toujours une solution. Mais surtout pour les convaincre qu’il n’y a qu’une phrase qui aujourd’hui a toute son importance : Aide-toi et le ciel t’aidera. C’est ma foi aujourd’hui qui m’a sauvée.

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Le contenu de ce discours est intégralement véridique car il fait partie de ma vie et ces éléments sont repris dans certaines de mes conférences : "Comment dépasser l'humiliation pour accéder à l'évolution" et "Manifestations physiques de mon guide".​

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